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Avignon 2025 : les critiques des enfants

Dans le cadre de leur parcours-séjour, les enfants participent à des ateliers critique autour des spectacles découverts. Retrouvez ci-dessous les critiques rédigées par les groupes d’Avignon Enfants à l’honneur 2025 !

F.A.I.L : Une vie malchanceuse ?

F.A.I.L (Fonce, Avance, Invincible Loser) est joué au Totem à 10h30, il dure 55 minutes. Ce spectacle est joué par le comédien Charly Labourier et mis en scène par Jonathan Salmon du 8 au 23 juillet 2025.

FAIL ©Christophe Reynaud de Lage

Un vote capital

C’est l’histoire d’un petit garçon qui s’appelle Noa, qui est malchanceux mais à nous de voter pour changer le cours de l’histoire. Mais le fait que l’histoire se finisse à cause d’un temps limité est frustrant.

Ce qui est bien, c’est que les spectateurs puissent voter et que ce vote est capital pour la suite de l’histoire, donc il faut très bien choisir. Cette idée de pouvoir voter pour créer la suite de l’histoire est très intéressante et amusante.

FAIL ©Christophe Reynaud de Lage

Des casques pour des personnages

J’ai adoré qu’on porte des casques tout le spectacle car c’est une forme hors du commun. Le comédien jouait plusieurs personnages et les voix dans le casque sont déformées et peuvent intimider certaines personnes, cela n’était pas très réaliste, il aurait fallu qu’il y ait plusieurs acteurs différents pour les différents personnages. C’est dommage que le comédien raconte plus l’histoire qu’il ne la joue.

Attention, le spectacle comporte des gros mots et des scènes de harcèlement violentes.

Critique rédigée par les enfants des groupe Q : Alma, Paul, Tyméo, Marc, Louis, Liam, Elsiane et Sarah


Fast contre fashion : là où un tee-shirt blanc peut tout remettre en question.

FAST ou peut-on se réapproprier nos désirs dans une société de consommation ?est joué au Théâtre des Doms à 10h30, il dure 1 heures et 10 minutes. Ce spectacle est joué et mis en scène par Olivier Lenel et Didier Poitreaux du 5 au 26 juillet 2025. Cette compagnie explore le théâtre récit documentaire pour adolescents et adultes, toujours avec une attention particulière pour l’écriture contemporaine et les formes multiples.

Des jeux d’acteurs amusants et participatifs à travers le spectacle « Fast »

Nous sommes arrivés avec notre groupe dans la salle où s’est déroulé le spectacle et un des deux comédiens était présent avec de la musique et nous parlait. C’était amusant car on était déjà dans le spectacle avant qu’il commence.

Les comédiens interagissent avec nous pendant le spectacle en faisant des jeux, c’était drôle. Ils critiquaient aussi les achats sur Shein par exemple avec les comptes à rebours. Ils rigolaient aussi en critiquant les tenues de certains spectateurs.

fast ©D.R.

Un ressenti de plateau d’émission grâce à la disposition des gradins qui sont face à face

La fumée du début rappelle l’histoire de l’incendie lorsqu’il décrit le feu, la chaleur etc. En plus ça créer une atmosphère étouffante et chaude car il faisait chaud. Ça intensifie l’émotion.

C’est malaisant qu’on soit face à face avec le public car on est donc aussi face à soi-même, ça fait le lien avec le fait d’être responsable sans sans rendre compte. Ça permet de se poser des questions et d’avoir un regard extérieur sur nous-même et sur le rôle qu’on joue dans la société de consommation.

Fast, le dénonciateur de la fast-fashion

Certaines personnes trouvent que le contraste entre les scènes de jeux et de témoignages renforce une prise de conscience triste. Même s’il y a des confusions ou des moments ennuyants l’histoire reste passionnante.

Light rapide

Dans le spectacle « Fast » il y a un jeu de lumières et effets assez particulier et intéressant : dès les premières scènes on observe qu’il y a une énorme agglomération de fumée, aveuglante et chaleureuse. En été ceci est un peu fatiguant mais l’effet donné est très recherché et élégant, en apportant une touche mystérieuse à la scène. Ensuite cette lumière s’efface et laisse la place à un jeu de lumière intéressant, en accord avec les thèmes discutés. Et ensuite, un coup de rouge vif, ruse fuchsia qui nous met bien dans l’ambiance du spectacle. Les lumières bougent et clignotent souvent, peut-être cela symbolise la société qui bouge en permanence.

fast ©D.R.

Critique sur la mode de différentes époques

Les costumes ont une réputation drôle car les acteurs reprennent la façon bête des achats sur Shein en imitant les comptes à rebord de différents achats, balance un minimum de costumes ridicules tout en jouant le jeu.

Le quiz des chaussures montre comment la chaussure à la mode a changé en montrant en même temps les style des époques avec la musique en rapport.

Les musiques choisies tout au long de la pièce correspondaient très bien avec la scène. Elles servaient à donner plus d’ambiance à la scène et à faire sentir les spectateurs plus dans la situation et l’émotion recherchée.

Critique rédigée par les enfants du Groupe I : Ida, Raphaël, Anouk, Célestin, Félix, Émile, Suzanne, Alice, Ania, Joanne, Isis, Valentin, Augustin, Nahud, Dure


Revol-vert

Je suis trop vert est joué à la Manufacture à 9h50, il dure une heure. Ce spectacle est joué par plusieurs comédiennes en alternance :  Camille Beret, Sarah Brassens, Lia Khizioua-Ibanez, Elise Marie, Lyn Thibault, Marion Verstraeten et mis en scène par David Lescot du 5 au 22 juillet 2025. L’écriture de David Lescot tente à travers ces formes de capté les questions qui agitent le corps social, politique, économique, et soumettent les individus, les humains aux situations les plus extrêmes.

je suis trop vert ©christophe raynaud de lage

Techniques des comédiens

Nous avons aimé la voix de la sœur, qui était très aiguë. Lors de notre rencontre avec la comédienne, celle-ci nous a expliqué qu’elle utilisait de l’hélium qui était mis dans le ballon. L’hélium est un gaz dont il ne faut pas abuser. Elle nous a également expliqué que cela demandait un certain temps d’entrainement. Elle a très bien joué son rôle en étant marrante et attachante tout en défendant ses idées concernant l’écologie.

La comédienne qui jouait le rôle de Basile nous a fait beaucoup rire grâce à son jeu de scène et ses peurs face à la classe verte et la peur de la maladie.

Par contre, nous avons trouvé que certains manquaient de dynamisme, parfois avec des longueurs. Un petit regret que les rôles ne soient tenus que par des comédiennes.

Jeux d’acteurs et son

Nous avons apprécié que le sujet de l’écologie et l’agriculture soient évoqués.

Les répétitions de mots ou expressions donnent un côté humoristique au spectacle. Nous avons aimé l’interprétation des différents rôles. Nous trouvons que les actrices lorsqu’elles jouent ressemblent vraiment à des enfants.

Nous avons partagé la chanson « Fait du son ». Certains l’ont trouvé belle et d’autres trop répétitive.

La légende bretonne donne un côté mystique au spectacle.

je suis trop vert ©christophe raynaud de lage

Les décors et la lumière

Nous avons aimé que les accessoires soient bien fabriqués, ce qui nous a aidé à mieux comprendre l’histoire mais on aurait aimé que le décor soi plus réel.

On a bien aimé le pyjama parce que c’était original et inattendu.

Certains spectateurs ont trouvé que la lumière faisait mal aux yeux et empêchait la concentration.

Critique rédigée par le groupe V : Sébastien, Emmanuel, Lucas, Lola, Hedi, Kenan, Méline, Ana, Christel, Nathalie, José, Antonio, Nathanaël, Nathalie, Moana.


L’art et les pensées des Be.Girl

Le nom du spectacle est Be.Girl, interprété par Nina Appel, Fanny Bouddavong, Bénédicte Chiazzo, Audrey Lambert, Émile Schram dirigées par la chorégraphe Valentine Nagata-Ramos. Le spectacle se déroule à La Scierie du 6 au 26 juillet 2025 et a été fait pour montrer que les femmes sont aussi capables que les hommes.

be.girl © D.R.

Breakdance by Be.Girl

Le spectacle ne montre que des filles pour signifier qu’il n’y a pas que les garçons qui peuvent faire du breakdance. Les filles présentent l’histoire de l’égalité Homme/Femme. Mais on ne comprend pas le reste du sujet parce qu’il manque de la voix.

Sur cette chorégraphie, on n’aime pas quand elles montrent trop leurs pieds parce qu’elles bougent trop et font des mouvements bizarres avec leurs pieds au début, mais la danse est créative car ce type de danse, on en pas tous les jours et c’est beau de voir le jeu d’ombres avec la lumière.

Certains moments de lumière bleuté peuvent apporter des moments de joie, mais les lampes torches peuvent faire mal aux yeux et empêcher la concentration du public et de voir ce qui se passe.

be.girl © D.R.

Une musique faite avec les pieds

La sonorité jungle n’est pas adaptée à la danse. La musique est trop forte et fait mal à la tête. La musique est irrégulière, ce qui rend difficile d’aimer le spectacle. La musique est ennuyeuse car il n’y a pas de paroles, la musique était trop berçante et pas assez hip hop.

Les costumes manquent de couleurs car c’est sombre, elles sont toutes habillées pareil avec un haut transparent et un pantalon noir, des chaussures Converses noires brillantes car la lumière se reflète dessus.

Critique rédigée par les enfants du Groupe M : Brenda, Théo, Rayane, Léo, Cordélia, Oriane, Khadija, Kassy, Nathan, Mickaël, Fatou, Jayson, Marie, Diana, Yanis, Hamza, Shelsy, Julie, Ali, Houcine


L’amour (im)possible ?

Les séparables est joué au Totem à 11h30, il dure une heure. Ce spectacle est joué par les comédien.nes Simon Chaillou et Aïda Hamri et mis en scène par Nathalie Dufour du 8 au 23 juillet 2025. La compagnie Chantier axe son travail sur les nouvelles écritures, met en scène des textes récents d’auteurs contemporains et développe un rapport singulier avec le public.

Rapport scène, salle

L’interaction dans la salle entre le public et les personnages nous a encore plus immergé dans le spectacle. Cependant, la salle était petite, ce qui limitait les déplacements des acteurs.

En tant que spectateurs nous avons trouvé le début fluide et rythmé contrairement à la fin qui s’est terminée très vite.

En ce qui concerne la fin, certains ont apprécié la fin ouverte alors que d’autres auraient voulu connaitre la fin.

©Chloe Signes

Interaction, dynamique et fin ouverte !

Pour nous, les interactions entre les comédiens et le public ont été bénéfiques pour la pièce. Notamment lorsque les comédiens parlent directement à la salle, cela aide beaucoup à engager le public dans la pièce. On a remarqué que les comédiens connaissaient bien leurs textes, ce qui améliorait la réalité de la scène.

La fin et le début du spectacle n’était pas équilibré. Le début était très bien rythmé mais la fin est allée trop vite : fin ouverte qui amène à discussion.

©Chloe Signes

Décor et lumière immersifs

Nous avons aimé les changements de décors qui rendaient les scènes immersives.

L’histoire était compliquée à suivre, ce qui rendait un ressenti nuancé. Pour nous, lors d’une pièce de théâtre, les comédiens devraient changer de tenue afin de mieux vivre la pièce.

Les jeux de lumière durant le spectacle étaient surprenants et sublimaient le texte. Le son durant ce spectacle était très immersif. Les changements de décors rendaient aussi les scènes plus immersives. Mais la salle de spectacle ne permettait pas l’appréciation du spectacle.

Critique rédigée par le groupe H : Fares, Kader, Yanis, Ahmed, Melissa, Cameron, Louxane, Samâa, Inès, Mina, Fany, Clara.


La danse va plus loin que ce qu’on croit

Des Danses et de luttes est mis en scène par Bouziane Bouteldja et Jérémie Le Louët, la chorégaphie est réalisée par Bouziane Bouteldja et Mathilde Rispal. Le spectacle se joue du 8 au 19 juillet 2025 à La Scierie pendant le Festival Off d’Avignon.

©Pamela Pershke

Des danseurs spectaculaires

Dans ce spectacle, les danseurs font un merveilleux travail de groupe. Il se synchronise merveilleusement bien et font participer le public. Ils dansent tous ensemble, en groupe sur différents pays, ce qui est bien c’est qu’on découvre les danses de différents pays sous forme de batailles.

©Pamela Pershke

Un peu de tenue

Même si les danseurs dansent extrêmement bien, ils auraient pu faire un effort sur leur tenue. Car oui, il y avait plus de couleurs et de styles différents que de grains de sable sur une plage.

Le comédien qui avait le micro, parfois était incompréhensible. Nous n’entendions pas bien ce qu’il disait. À la fin, le micro n’avait plus de batterie, il a donc fini le spectacle sans micro mais n’était-ce pas mieux comme ça ?

Critique rédigée par les enfants du Groupe Q : Mariam, Noorhae, Nawelle, Nélia

AEH 2023

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